Olivier Dubois a atterri en France, ce 21 mars 2023 à la base aérienne de Villacoublay, au lendemain de sa libération après près deux ans de captivité.
Le journaliste Français y est accueilli notamment par ses proches et par le chef de l’État, Emmanuel Macron. Il est sorti le premier d’un avion siglé République française. Olivier Dubois a foulé le tarmac de la base aérienne de Villacoublay, ce 21 mars 2023, près de Paris. Quelques larmes, des sourires, et des étreintes. Olivier Dubois, otage pendant près de deux ans de jihadistes au Mali, a atterri en France mardi, après sa libération la veille avec un otage américain retenu pour sa part pendant plus de six ans.
Le journaliste l’a traversé d’un pas décidé. Après une longue étreinte avec l’une de ses sœurs, Canèle Bernard, et une autre avec son père, André-Georges Dubois, le désormais ex-otage au Mali a été accueilli par le chef de l’État, Emmanuel Macron. Il s’est ensuite éclipsé avec ses proches. Le reporter a ainsi passé un moment en privé avec eux, d’autres l’attendant dans cette salle.
Il devait ensuite aller voir ses confrères et consœurs de la presse française, dont Dov Alfon, le directeur de la rédaction du journal Libération pour qui Olivier Dubois a produit plusieurs papiers d’analyse et reportages sur le Sahel. Était aussi présent Christophe Deloire, patron de Reporters sans frontières, qui a mené pendant ces deux dernières années la campagne pour appeler à sa libération.
Olivier Dubois, enlevé le 8 avril 2021 à Gao, a été libéré après presque deux années de détention. Sa libération a été annoncée le 20 mars 2023 à Niamey. Il y a été présenté en même temps que l’Américain Jeffery Woodke, qui a été otage, lui, durant plus de six ans au Sahel.
Olivier Dubois était aux mains du Jnim, le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, lié à al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Depuis son enlèvement, il était apparu dans deux vidéos diffusées par ses ravisseurs, en mai 2021, puis en mars 2022.
Il avait été enlevé alors qu’il était en reportage à Gao. Il s’y était rendu pour interviewer un chef local du Jnim, Abdallah Ag Albakaye, dans la zone de Talataye. C’est au moment où il était en train de s’organiser pour aller à cet entretien que des hommes l’ont enlevé.