Le premier Sommet africain du climat s’est achevé, mercredi 6 septembre, avec l’adoption d’une « déclaration de Nairobi », destinée à concrétiser le potentiel du continent en faveur d’une croissance verte, a annoncé William Ruto, le président kényan.
Les Emirats arabes unis ont promis mardi 4,5 milliards de dollars d’investissements pour les énergies propres en Afrique, lors d’un premier sommet sur le climat visant à promouvoir le potentiel du continent en tant que puissance verte. «Nous allons déployer 4,5 milliards de dollars (…) pour lancer un pipeline de projets rentables d’énergie propre sur ce continent très important», a déclaré dans un discours Sultan Al Jaber, qui dirige la société gouvernementale d’énergies renouvelables Masdar, le géant pétrolier émirati ADNOC et qui présidera également les négociations de la prochaine COP28 à Dubaï en fin d’année.
Le premier Sommet africain du climat marque le début des quatre mois les plus chargés de l’année pour les négociations climatiques internationales. L’objectif selon les acteurs clés est ambitieux pour un continent abritant 1,4 milliard d’habitants parmi les plus vulnérables au changement climatique dans 54 pays politiquement et économiquement divers.
Lors de ces trois jours de réunion dans la capitale kényane, plus de 23 milliards de dollars (21 milliards d’euros) de promesses d’investissement dans les énergies renouvelables ont été faites, a affirmé le président Ruto, dont 4,1 milliards de dollars d’investissements de la part des Emirats arabes unis.
Le sommet de Nairobi vise également à établir une vision continentale commune sur le climat en vue des prochaines négociations climatiques internationales, qui culmineront avec une bataille annoncée sur la fin des énergies fossiles à la COP28 à Dubaï de fin novembre à début décembre.