Economie




Crise anglophone : le Cameroun obtient un prêt de 21 milliards de FCFA pour la reconstruction du NOSO

Le président de la BID Muhmmad Al Jasser a signé le 10 mai 2023, un accord de prêt d’un montant…

Le président de la BID Muhmmad Al Jasser a signé le 10 mai 2023, un accord de prêt d’un montant de 21,155 milliards de FCFA avec le ministre camerounais de l’Économie de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) Alamine Ousmane Mey.

Le 10 mai 2023, à l’occasion de la 48e réunion annuelle du conseil des gouverneurs de la Banque islamique de développement (BID), le président de la BID Muhmmad Al Jasser a signé avec le ministre camerounais de l’Économie de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) Alamine Ousmane Mey un accord de prêt d’un montant de 21,155 milliards de FCFA.

« Ce financement vise à appuyer les efforts du gouvernement du Cameroun dans la reconstruction et la réhabilitation des infrastructures essentielles, le renforcement de la cohésion sociale et la revitalisation de l’économie locale dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest » a déclaré Alamine Ousmane Mey.

Sur une enveloppe globale de 154 milliards de FCFA, seulement 11,5 milliards avaient été mobilisés en 2022. Soit un taux de mobilisation de 7,4%, selon le coordonnateur du PPRD.

Selon Paul Tasong, l’État a mobilisé 75% des 11,5 milliards de FCFA. Le secteur privé a apporté 1,2 milliard de FCFA ; le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) 400 millions de FCFA ; et le Japon 1,5 milliard de FCFA. En mars dernier, l’empire nippon a injecté 1,3 milliard de FCFA supplémentaires dans la cagnotte portant sa contribution à 2,8 milliards de FCFA.

Pour rappel, au Cameroun, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest vivent depuis six ans au rythme d’une crise sociale, politique, mais aussi sécuritaire. Entre les villes mortes et les affrontements entre les forces gouvernementales et les groupes armés séparatistes, les populations de cette partie du Cameroun subissent les conséquences d’un cycle intermittent de violences.

Depuis le déclenchement de la crise, de nombreuses exactions commises par les séparatistes et les forces de sécurité camerounaises ont été enregistrées. La situation humanitaire s’est dégradée, tout comme le contexte économique.

 

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