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Coopération : la France accorde des bourses à 25 chercheurs camerounais

L’annonce a été faite le 11 avril 2023, à l’occasion de la célébration du premier anniversaire du Conseil du Nouveau…

Anniversaire du Conseil du suivi des recommandations

L’annonce a été faite le 11 avril 2023, à l’occasion de la célébration du premier anniversaire du Conseil du Nouveau Sommet Afrique France (C-NSAF), à l’Institut français de Yaoundé.

Environ 25 bourses d’études seront accordées aux jeunes camerounais pour poursuivre les recherches en France. Cette offre s’inscrit dans le cadre du Nouveau Sommet Afrique-France, explique, Paul Joël Kamtchang, secrétaire technique du Conseil-NSAF. Il fait savoir qu’une délégation camerounaise était en France la semaine dernière pour signer un nombre d’accords dans le cadre de la recherche et de la mobilité. « Tout cela fait partie du package de propositions que le conseil a bien voulu soumettre à l’intention du président Macron quand il était au Cameroun

Le C-SNAF a été mis en place en marge de la visite du président français Emmanuel Macron au Cameroun. Avec pour mission de suivre les Recommandations du Nouveau Sommet Afrique France qui réunit des acteurs camerounais et français de la société civile. Il s’agit d’une plateforme d’échanges, de plaidoyers, de formations et de synergies. Le conseil fait cette communication bilan à l’occasion de l’an 1 de sa création.

Ses projets pilotes  sont : « Les Conversations Kurukan Fuga » et « Actions Citoyennes ». Le premier vise à construire la conscience citoyenne des jeunes et des Camerounais en général. Construire en chaque jeune camerounais la conscience d’appartenir à une communauté nationale et le devoir de participer à la vie publique et politique.

Et le second, amplifier le rôle de la société civile pour favoriser la participation citoyenne, maintenir le dialogue sur l’importance de rapprocher les sociétés civiles et politiques dans la promotion de la démocratie et identifier les principaux points d’entrée et créneaux de collaboration entre les sociétés civiles et politiques.

Des voix dissonantes

Le chargé des relations publiques du C-NSAF, Ateki Seta Caxton assure que beaucoup a déjà été fait dans le cadre du suivi et de la mise en œuvre des résolutions. Toutefois, il admet qu’il existe encore des voix dissonantes dans le cadre de la coopération entre le Cameroun et la France. Notamment la conception négative de la politique de la France en Afrique par les jeunes camerounais. Également la désignation de Blick Bassy, un musicien, pour piloter la ‘’Commission mémoire’’.  « C’est pourquoi le conseil essaye de faire comprendre que le nouveau narratif doit se construire avec tout le monde, société civile, administration, et la partie française. » Il invite la jeunesse à voir la situation de manière positive parce qu’il yaura toujours des incompatibilités.

« Le conseil œuvre pour que quelque chose de positif émerge de cette relation entre les deux pays. Au niveau commercial, économique et des études universitaires », déclare Ateki Seta Caxton. 

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