Economie




Cameroun : vers une sortie de crise à l’imprimerie nationale

Le groupe de travail mis sur pied pour proposer des solutions relativement aux problèmes structurels de l'entreprise vient de présenter…

Le groupe de travail mis sur pied pour proposer des solutions relativement aux problèmes structurels de l’entreprise vient de présenter sa copie au ministre de la Communication.

Il est question de rendre l’imprimerie nationale plus performante et compétitive. Cela passe par un climat au niveau des conditions de travail et les services rendus qui doivent connaître une amélioration. Mais également, de prendre en considération les revendications du personnel.
Un personnel qui a laissé entendre ses revendications lors d’un mouvement d’humeur il y a encore quelques semaines. « Il se trouve que cet organisme majeur a connu quelques soubresauts qui ont amené la tutelle technique à mettre sur pied un groupe de travail, à l’effet de proposer des mesures idoines pour la résolution pérenne des problèmes structurels de cette institution, » a expliqué Angeline-Florence Ngomo, présidente du conseil d’administration de l’imprimerie nationale.
Ladite commission s’est réunie le 7 juin dernier à Yaoundé. Au cours d’une réunion de restitution des travaux, le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi a tenu à souligner qu’un compte rendu sera fait à la plus haute hiérarchie, « c’est afin que nous puissions trouver les solutions par rapport aux préconisations qui ont été faites », a souligné René Emmanuel Sadi.
Le groupe de travail qui avait comme membre, des responsables du ministère de la Communication, ceux de l’imprimerie nationale ainsi que d’autres du syndicat des industries polygraphiques du livre ont notamment proposé de revoir le statut de l’entreprise. « Depuis la promulgation des nouvelles lois qui régissent les entreprises, l’imprimerie nationale fonctionne avec un statut hybride, » laisse entendre le vice-président du Syndicat des industries polygraphiques du livre et assimilés du Mfoundi.
Cela n’est pas le seul problème auquel l’entreprise fait face. Il y a aussi celle liée à la production. « La société est également confrontée aux difficultés liées à l’acquisition des matières premières. Les commandes traînent chez nous parce que nous n’avons pas les intrants de production. Si nos recommandations sont suivies à la lettre, elles vont permettre au personnel et à l’entreprise de se relever, » a ajouté Firmin Kouague.
L’imprimerie nationale est l’entreprise qui s’occupe de la production des imprimés administratifs et sécurisés.

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