Rodrigue Mouzie Moko prescrit une série de mesures à prendre pour voler au secours des familles des victimes de l’attaque du 21 novembre à Bamenyam.
Un « acte terroriste lâche » a endeuillé plusieurs familles dans le groupement Bamenyam dans l’arrondissement de Galim, département des Bamboutos, régions de l’Ouest, le 21 novembre 2023. Des séparatistes armés ont attaqué le marché de la localité aux environs de 7h du matin, tuant neuf personnes, dont six dans le groupement Bamenyam, deux dans le groupement Bamendjida, et un dans le groupement Baligasing situé dans le Nord-Ouest. Plusieurs autres hommes, femmes et enfants ont été blessés. Trois maisons ont été brûlées dont sept boutiques ainsi que des motos dont certaines ont été emportées.
Face à la violence de cette attaque et à la barbarie des assaillants, le chef du groupement le plus touché exprime la tristesse, la douleur de la population qui verse des larmes sur du sang des leurs. Le chef rappelle à son peuple que le but des visiteurs malveillants est d’installer « la peur et la panique ». Il rassure que son « groupement fier et courageux restera debout et ne se laissera pas décourager ».
Par ailleurs, Rodrigue Mouzie Moko appelle à l’action commune. Car « ce n’est qu’ensemble que nous surmontons ces épreuves qui interpellent et ravivent notre sens élevé d’humanité et de responsabilité collective ». Ainsi, dans l’urgence, le chef demande la mobilisation de l’ensemble du groupement pour l’accueil des familles et la restitution des dépouilles, l’aide à préparer le deuil, l’assistance aux blessés, l’accompagnement psychologique. Il prescrit l’activation d’une cellule d’aide aux victimes, l’ouverture d’une « enquête sérieuse et objective » ; l’établissement d’une collaboration étroite avec l’administration.