Ferdinand Nana Payong, éditeur et promoteur de la Bourse du livre, dénonce une manœuvre visant à disqualifier son dossier.
La rentrée scolaire n’a pas encore eu lieu, mais elle est déjà entachée. Il s’agit d’un problème de manuels scolaires inscrits aux programmes de l’année prochaine. Concrètement, comme l’explique Nana Payong Ferdinand de la maison d’édition Kaba Ngondo, c’est de la lâcheté et de l’injustice. Dans les colonnes de la presse, il note qu’il s’agit d’une opération autour de l’appel à manifestation lancé par le ministère de l’Education de base,
« le MINEDUB a lancé une AMI le 24 janvier 2024. L’AMI comportait une liste des documents à fournir. Lorsque nous (Kaba Ngondo éditions) sommes arrivés pour déposer nos offres au Conseil National d’Agrément des Manuels Scolaires et des Matériels Didactiques, un autre document nous a été brandi indiquant une quinzaine de documents supplémentaires exigés, dont huit nouveaux qu’on ne peut pas obtenir en 72 heures. Le plan est de nous éliminer. Je n’ai pas été surpris. Ce n’est pas la première fois que le président du conseil d’administration exprime un peu de sympathie à mon égard. »
En d’autres termes, il a expliqué qu’au moment de la remise des offres, il a constaté qu’un deuxième appel d’offres était apparu avec de nouvelles pièces jointes exigées. Nana Payong a souligné que ce document était daté du jour de la remise des offres et qu’il ne portait aucune signature ou mention de l’auteur du document, dont la publication n’avait pas été annoncée et n’avait jamais été portée à sa connaissance. « sortir du chapeau une liste d’additifs non signée, sans nom d’auteur et sans cachet, quelques minutes avant la date limite de réception des offres ne garantit pas l’égalité. C’est un manque de courage. Invectiver et menacer un candidat n’est pas une preuve de neutralité, c’est même la triste preuve d’un rejet hostile de notre entreprise. Tout cela est malsain et grotesque », a conclu Ferdinand Nana Payong.