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Cameroun-presse sportive : « ils oublient le bien fondé du métier de journaliste » dénonce Marie L. Ntsama

Selon la chroniqueuse sportive, l'un des problèmes que connaît le milieu du sport aujourd'hui résulte des querelles de pouvoir auxquelles…

Selon la chroniqueuse sportive, l’un des problèmes que connaît le milieu du sport aujourd’hui résulte des querelles de pouvoir auxquelles se mêlent plusieurs journalistes.

 

L’univers médiatique sportif camerounais faut-il en rire où en pleurer ? Parce que la situation est encore plus alarmante que celle de nos glorieux sportifs qui ont disparu sous des conditions de vie précaires. Fautes des institutions, mauvaise gestion de carrière…

Ni l’un ni l’autre… Faute première aux journalistes de sport. Assoiffés de buzz et de starmania, affamés par le désir de se remplir les poches au détriment de la carrière des sportifs. Tellement aveuglés par l’argent qu’ils oublient le bien fondé du métier de journaliste : informer pour éduquer et non révolter, informer pour résoudre un problème, pas en créer un autre.

La ligne éditoriale de plusieurs d’entre nous est devenue « L’argent avant les gens ». Conséquences, les articles sont conditionnés par le poids des enveloppes, les sportifs agonisent à cause d’une guerre de pouvoir continuelle au sommet des fédérations où le bourreau d’aujourd’hui devient la victime de demain.

Car oui c’est la triste réalité ! Celui que vous soutenez pour déstabiliser un aujourd’hui, va se retrouver peut-être à la tête de la structure demain. Et quand au détriment de vous qui avez passé votre temps à pratiquer de la désinformation pour des « miettes qui tombent de la table des nobles », il choisira des personnes averties et professionnelles pour constituer son équipe… C’est évident que vous allez retourner votre veste. Et le schéma recommence… Mais ne vous en voulez pas ; cette décision vient de votre ventre pas de votre tête….

Maintenant… Nous serons les premiers à parler de mépris. Mais lequel exactement ? Ne revendiquons pas un meilleur traitement, nous n’en avons pas le droit. Car nous sommes la cause de notre existence fictive, non respectée et ignorée.

Le journaliste de sport qui s’essouffle plus dans les campagnes de déstabilisation qu’aux abords des pistes et des stades. L’homme des médias qui a comme outils de collecte les numéros de  » ceux qui ne sont pas d’accord aujourd’hui ». Sans compter les bagarres publiques incessantes pour ici un perdiem, là un morceau de viande dans une salle de banquet… Où est notre propre respect que nous voulons imposer aux autres à ce moment-là ?

Rions, mais sachons mener le bon combat. Et tout commence en répondant à la question fondamentale : qui est journaliste de sport au Cameroun ???

 

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