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Cameroun : plus de 1000 artisans du secteur minier sortent de la clandestinité

Ces orpailleurs ont été formés par l’ONG Forêts et développement rural dans le cadre du Projet mines, environnement, santé et…

Ces orpailleurs ont été formés par l’ONG Forêts et développement rural dans le cadre du Projet mines, environnement, santé et société.

Forêts et développement rural (Foder) a en effet, accompagné plus de 1 000 orpailleurs et collecteurs dans le processus de formalisation et structuration. Ce qui a permis à 350 artisans de se constituer en 25 coopératives dont 16 fonctionnelles et 06 immatriculées.  Ces efforts ont également permis à 190 orpailleurs d’obtenir des cartes d’artisans miniers et à 57 collecteurs d’obtenir les cartes de collecteurs. « Pendant le projet, les artisans miniers ont été organisés et structurés en coopérative de 20 membres minimum, pour leur permettre de sortir de l’informel

Le Projet mines, environnement, santé et société (Promess) mis en œuvre par le Foder qui vise à améliorer la gouvernance dans la gestion des ressources minières via la promotion de la transparence et la participation citoyenne active dans les régions de l’Est  et l’Adamaoua offre une porte de sortie à la clandestinité dans le secteur minier, à en croire Datacameroon.

« Le comité de veille mis sur pied par le Promess a pour mission de conscientiser les populations à se conformer à la législation minière en obtenant leur carte de prospecteur. En outre, les populations sont sensibilisées sur la nécessité d’établir les actes de naissance à leurs enfants et d’interdire à ceux-ci de travailler dans les sites miniers », souligne Jean Charles Ngueré Ngueré, membre du comité de veille dans le département du Lom-et-Djerem.

Comme l’a indiqué Georges Nabedja, membre du bureau exécutif de la société coopérative Moïnam de Kambélé 2 à Batouri dans le département de la Kadey, les acquis permettent entre autres, de se conformer à la législation. Notamment en obtenant les autorisations d’exploitation artisanale et semi-mécanisée. « Nous avons également appris à nous protéger face à l’utilisation du mercure par certaines sociétés et à lutter contre le travail des enfants en âge scolaire », relève Georges Nabedja.

 

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