Cameroun-patronat : Celestin Tawamba, unique candidat à sa propre succession au Gecam

  Le Groupement des Entreprises du Cameroun (GECAM) a récemment annoncé les résultats de la période de réception des candidatures…

 

Le Groupement des Entreprises du Cameroun (GECAM) a récemment annoncé les résultats de la période de réception des candidatures pour l’élection du prochain Conseil d’Administration, qui s’est clôturée le 9 février 2024.

 

Le patron des patrons sera à nouveau Célestin Tawamba. Président du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) depuis 2017, Célestin Tawamba a annoncé sa candidature à la tête du conseil d’administration du Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam), la nouvelle organisation patronale née de la fusion entre son organisation et Entreprises du Cameroun (Ecam).

Malgré les opinions diverses au sein du patronat suite à cette fusion, le Gecam n’a reçu qu’une liste de candidatures.

Constituée de 17 membres et baptisée le « Gecam, pour une fondation en béton », cette liste est celle conduite par Célestin Tawamba (président de l’ex-Gicam et PDG de Cadyst group, lit-on dans le communiqué signé le 16 février par la directrice exécutive du Gecam Aline Valérie Mbono.

« L’équipe qui se propose de recueillir vos suffrages reflète le sens et la réalité de la fusion du défunt Gicam et de la défunte Ecam… Issus de divers secteurs de notre économie et à l’expérience établie, ces femmes et ces hommes sont fortement engagés à œuvrer à vos côtés à la construction d’un Patronat plus uni et prospère à léguer aux générations futures… Il s’agit d’une équipe de combat dans sa composition et de rupture dans son action », a indiqué Célestin Tawamba dans sa déclaration de candidature.

L’appel du peuple

Comme pour la présidence de la République, le patron des patrons a répondu à l’appel des adhérents de son Groupement. Dans une correspondance adressée le 29 janvier 2024 à ces derniers, l’ancien président du Gicam affirme avoir souhaité laisser la place à quelqu’un d’autre.

Mais, « Je dois à la vérité, confesser qu’il est des requêtes que le devoir impose d’accepter sous peine de trahisons. Vous avez été nombreux, individuellement ou collectivement, à me demander de prendre ma part de responsabilité, en poursuivant au-delà de la simple porte d’entrée, le processus de solidification de cet important édifice que nous avons construit ensemble », avait-il écrit.

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