Economie




Cameroun : ouverture d’un magasin du port de Douala fermé depuis 2013 avec 7000 tonnes de riz

L’information est relayée par le Port autonome de Douala via sa page Facebook. « Le magasin d'entreposage 9 du Port de…

L’information est relayée par le Port autonome de Douala via sa page Facebook.

« Le magasin d’entreposage 9 du Port de Douala-Bonabéri fermé depuis 2013 avec 7000 tonnes de riz scellées par les Phytosanitaires a été ouvert ce jour. Il doit être vidé par le propriétaire, et détruit par l’entreprise turque Erdem qui y érigera un nouveau magasin cale aux standards internationaux reconnus du secteur portuaire », a écrit l’entreprise portuaire sur sa page Facebook le 05 janvier.

Selon le PAD, le riz appartenant à une entreprise agricole alimentaire a été testé à l’initiative du PAD par la société HYDRAC qui l’a déclaré non conforme à la consommation. « C’est de la mafia, si ce riz était certifié impropre, pourquoi le garder pendant 10 années », a déclaré un internaute sous la publication du port.

« 7000 tonnes de riz impropre à la consommation ! Vous dites bien depuis 2013 soit 10 années, qu’attendait-on ? Pour qu’il (re) devienne propre à la consommation ? Soyons un peu sérieux là par moment ! 7000 tonnes c’est autrement dit 140000 sacs de 50 kgs soit un peu plus de 2 milliards de fcfa que cette société aurait perdu comme ça ? En tout cas c’est le lieu de comprendre les impropres à la consommation dans ce pays ! », a martelé un autre sous la même publication.

D’autres par contre craignent que ce riz se retrouvent sur le marché. « Qu’on ne le retrouve pas seulement en vente sur le marché local. On se connaît assez », a averti un autre internaute.

Rappelons que la demande annuelle de riz était  évaluée à presque 600 000 tonnes en 2020. Il existe un différentiel de 436 000 tonnes que le Cameroun se trouve contraint d’importer pour pallier son déficit de production. C’est en cela que le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (Minader) avait annoncé un programme d’aménagement de 35 700 hectares qui devrait permettre d’ici 2023, de booster la production nationale de 350 000 tonnes supplémentaires, et ainsi mettre fin aux importations.

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