Le président de la République, Paul Biya, a signé ce 30 août la circulaire relative à la préparation du budget 2024. Il est placé sous le signe du « budget d’impact socio-économique ».
Ce texte fixe les grandes lignes qui vont fonder l’action du gouvernement pour l’année prochaine. Placé sous le signe du « budget d’impact socio-économique », le budget 2024 devra faire la part belle à la poursuite des grands projets de première génération et la préparation de ceux de seconde génération, au renforcement de la décentralisation, à la poursuite des plans de reconstruction des régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord, à la poursuite de la politique d’import/substitution ; et à la défense et sécurité.
Ainsi, le chef de l’État pose comme leviers d’actions prioritaires, la sécurité, avec le maintien de la veille sécuritaire et le renforcement du processus de désarmement, démobilisation et réintégration des ex-combattants, en croire Stopblablacam.
Sur le plan de l’économie, outre le parachèvement des grands projets de première génération et la réhabilitation des infrastructures existantes, le président Paul Biya instruit, entre autres, le soutien à la production et à la transformation des principaux produits locaux à l’instar de du riz, du maïs, du mil, du sorgho, du poisson, du lait et des produits pharmaceutiques.
Le renforcement des infrastructures énergétiques par la mise en service des barrages hydroélectriques en construction, de même que les centrales solaires pour l’électrification rurale devra également être pris en compte. Tout ceci sans préjudice du développement des autres secteurs moteurs de l’économie, à savoir le numérique, les infrastructures de transport, les échanges commerciaux, etc.
Pour ce qui est du social, le chef de l’État prescrit la mise en place d’un fonds de solidarité nationale pour une meilleure prise en charge des personnes vulnérables. La veille sanitaire devra être maintenue pour prémunir le pays contre les épidémies et les pandémies. De même, la Couverture santé universelle reste une priorité. Le gouvernement devra par ailleurs poursuivre le caractère inclusif de la croissance notamment à travers l’approche Haute intensité en main d’œuvre des projets d’infrastructures et les Filets sociaux pour les couches sociales les plus vulnérables.
En matière de gouvernance, « les efforts déjà engagés devront être renforcés. À ce titre, l’amélioration de la transparence et l’assainissement de la gestion des finances publiques en cours devront être poursuivis », instruit Paul Biya.
En tout état de cause, le budget 2024 sera élaboré sur des hypothèses réalistes suivantes : un taux de croissance du PIB de 4,3%, un déficit budgétaire de 1% et un déficit du compte courant autour de 3%/.