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Cameroun : le président de la Commission des droits de l’homme accusé de harcèlement sexuel attaque son ancienne directrice de cabinet au tribunal

Le professeur James Mouangue Kobila, président de la Commission nationale des droits de l’homme accuse Judith Espérance Nkouete Messah de…

Le professeur James Mouangue saisit la justice

Le professeur James Mouangue Kobila, président de la Commission nationale des droits de l’homme accuse Judith Espérance Nkouete Messah de « 16 allégations mensongères ».

Rebondissement dans l’affaire de « harcèlement sexuel » à la Commission nationale des droits de l’homme du Cameroun. Le professeur James Mouangue Kobila a saisi le 15 mars dernier, le Tribunal de première instance de Yaoundé centre administratif. Le président de la Commission assigne son ancienne directrice de cabinet pour « 16 allégations mensongères », « diffamation par voie de presse audiovisuelle ».

L’enseignant de droit dans les universités porte plainte aussi contre le journaliste Brand Kamga de Naja Tv et contre le président directeur général de Naja International Group, Wesleg Nanse, pour « complicité de diffamation par voie de presse ». La juridiction siégeant au centre de la capitale les attend le 02 avril prochain pour la suite de la procédure judiciaire.

La plainte du président de la CNDH est introduite au moment où il est attendu pour la troisième fois devant le 07 mai prochain. Le 06 février et le 05 mars, le patron de la CNDH était attendu devant un autre juge pour être entendu. Mais il ne s’est pas présenté. Son ancienne collaboratrice l’accuse de « harcèlement sexuel », de « chantage », « outrage à la pudeur », « blessures légères », « diffamation ». Outre la saisine de la justice, Judith Espérance Nkouete Messah a présenté ces motifs d’accusation sur la télévision Naja Tv, d’où les poursuites contre le journaliste et le patron de la chaîne.

L’affaire qui se joue désormais entre deux juridictions, déclenche avec une procédure disciplinaire contre Judith Espérance Nkouete Messah au sein de la CNDH. Une procédure qui a conduit à son licenciement au sein de l’instance. De sources médiatiques, l’ancienne directrice de Cabinet du président du CNHD était traduite devant la commission de discipline pour « faute professionnelle lourde » lorsqu’elle a saisi la justice pour harcèlement. Les différentes juridictions saisies sauront à travers les enquêtes, faire la lumière sur les faits et établir la justice.

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