PolitiquePartis politiques




Cameroun : le PCRN suspend son fondateur Robert Kona

Une décision de la commission de discipline inflige une suspension du Bureau politique et un blâme à l’ancien président du…

Robert Kona restauré au poste de président du PCRN

Une décision de la commission de discipline inflige une suspension du Bureau politique et un blâme à l’ancien président du Parti Camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn)

La procédure disciplinaire engagée à l’encontre de Robert Kona, membre du Bureau politique et ancien président du PCRN a connu son dénouement le 21 mars 2024. La Commission de discipline a siégé et examiné le dossier disciplinaire de Robert Kona. Lui qui tente depuis octobre 2023, de reprendre la tête du parti confiée par le parti le 11 mai 2019 au président national Cabral Libii au cours du congrès de Guidiguis. La commission de discipline, a examiné les différents recours et prononcé des sanctions.

Ainsi, cette instance du Bureau politique national ordonne « la suspension des fonctions du camarade Kona Robert au sein du Bureau politique national ». Elle donne « interdiction formelle au Camarade Kona Robert d’agir au nom du Parti camerounais pour la réconciliation nationale de quelque manière ou de quelque titre que ce soit ». La commission inflige « une sanction de blâme au camarade Kona Robert ».

Ces sanctions tombent sur la base des textes du parti après l’examen des motifs de saisine de la commission de discipline. En effet, il était reproché à Robert Kona plusieurs faits accomplis en violations des textes du parti. Ce sont entre autres « une usurpation de titre depuis le mois d’octobre 2023 », l’utilisation « des titres non existants dans les textes du parti », « la signature et la publication des décisions sur la marche quotidienne du parti », pouvoir qui revient aux instances dirigeantes du parti ; son opposition « aux démarches du Comité directeur du parti » …

Cette décision du PCRN arrive alors que Robert Kona qui a dirigé le parti du 14 février 2003 au 11 mai 2019 a saisi le tribunal de première instance de Kaélé. Il demande l’annulation du congrès du 11 mai 2019 à Guidiguis ainsi que ses résolutions. cependant, dans cette démarche, il ne bénéficie pas du soutien des autres membres fondateurs du parti, Albert Fleuri Massardine et William Wanfeo.

Suivez l'information en direct sur notre chaîne WHATSAPP