Cameroun : l’ancien patron de la gendarmerie Jean Baptiste Bokam est mort

L’ancien membre du gouvernement est décédé au soir du 16 janvier 2024 au Centre hospitalier universitaire de Yaoundé des suites…

Jean Baptiste Bokam est mort

L’ancien membre du gouvernement est décédé au soir du 16 janvier 2024 au Centre hospitalier universitaire de Yaoundé des suites de maladie.

Un ancien commis de l’Etat quitte la scène. Jean Baptiste Bokam s’en va. Le natif du village Bagbeze dans la commune d’Angossas, département du Haut-Nyong région de l’Est est en route pour le repos éterne,l 72 ans après sa naissance. La localité qui l’a vu naître l’a aussi vu aller à l’Ecole saint Jean Bosco d’Esseng jusqu’à l’obtention de son CEPE en 1965. Le jeune Bokam poursuit ses études secondaires et obtient son BEPC et son baccalauréat au collège Libermann de Doume. Au moment où il décède, il est président du conseil d’administration de la BICEC, charge qu’il aura assurée depuis 1990. Mais avant cette année-là, l’ex-patron de la gendarmerie nationale était déjà membre du gouvernement.

Il aura occupé plusieurs postes ministériels au sein du gouvernement de la République. Son parcours au sein des institutions publiques s’achève en 2018 lorsqu’il cède le secrétariat d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie à Galax Yves Landry Etoga. Jean Baptiste Bokam a occupé le poste depuis 2015. Dès 2011, il est nommé secrétaire d’Etat à la Défense chargé des anciens combattants et victimes de guerre. L’homme aura ainsi œuvré pour assurer la sécurité des biens et des personnes sur l’étendue du territoire camerounais.

Avant de prendre les commandes des anciens combattants, le membre du gouvernement a été chef de trois départements ministériels. Mais son passage à deux ministères aura été de courte durée. Ministre du Travail et de la Prévoyance sociale de 1988 à 1992 ; ministre des Travaux publics et des Transports entre le 09 avril et le 27 novembre 1992 ; ministre des Travaux publics du 27 novembre au 07 décembre 1997. Son entrée dans le gouvernement en 1988 marque la fin de son parcours professionnel au sein de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps).

Il a intégré l’entité publique en 1976. A l’époque, le jeune est nanti d’une licence en sciences économiques obtenue à l’université de Yaoundé la même année. Il est alors attaché de direction avec rang de chef service. Grâce à une bourse attribuée par la Cnps, il va poursuivre ses études en France. Après quelques années au Centre national d’études supérieures de sécurité sociale de Saint Etienne, il revient avec un diplôme d’études supérieures en sécurité sociale et un diplôme d’études approfondies en Sciences économiques. Il retourne travailler à la Cnps. Jean Batiste Bokam était aussi membre du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).

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