Economie




Cameroun-émergence 2035 : Alamine Ousmane Mey présente la trajectoire économique

Le ministre en charge de l’Economie assiste aux réunions de printemps 2023 du Groupe de la Banque mondiale (GBM) et…

Le ministre en charge de l’Economie assiste aux réunions de printemps 2023 du Groupe de la Banque mondiale (GBM) et du Fonds monétaire international (FMI) se tiennent en présentiel du lundi 10 avril au dimanche 16 avril au siège du GBM et du FMI, à Washington.

Selon le ministre, la modeste croissance du Cameroun face aux pressions mondiales, ne lui permettra pas d’atteindre ses objectifs d’émergence en 2035. Alamine Ousmane Mey a exposé la trajectoire économique du pays lors d’une conversation avec Julian Pecquet, correspondant Washington/ONU pour Jeune Afrique et Africa Report.

Un « changement de paradigme » est en cours dans la planification économique du Cameroun, a expliqué le ministre de l’Economie, alors que le pays continue de tirer les leçons des perturbations de la pandémie de COVID-19 et des pressions de la guerre en Ukraine.

Le gouvernement camerounais veut « profiter de la situation pour réorganiser ses capacités de production pour pouvoir produire plus localement, couvrir la demande nationale et exporter davantage dans cet environnement ». À un niveau plus large, l’Union africaine s’emploie également à « intégrer et commercer davantage entre les pays » afin de promouvoir la résilience et l’isolation des crises mondiales au niveau continental, a expliqué Ousmane Mey.

Dans le même temps, a-t-il déclaré, les facteurs de stress que le changement climatique impose à l’Afrique, même si le continent contribue le moins à la pollution mondiale, sont étroitement liés aux objectifs économiques du Cameroun. Le ministre a noté que «la durabilité, la résilience et l’inclusion » doivent être au premier plan de l’agenda des institutions monétaires internationales.

Ces questions éclairent la position du Cameroun à l’approche des réunions de printemps, a expliqué le ministre, qui s’attend à ce que les pourparlers se concentrent sur « l’avenir des institutions de Bretton Woods« , les « réformes » et les « défis mondiaux« .

En particulier sur le thème des réformes, il a salué les « initiatives de suspension du service de la dette » qui ont été introduites en 2020 dans le cadre commun du Groupe des Vingt pour alléger le fardeau du Cameroun en temps de crise. « C’est certainement quelque chose que nous devrions inclure dans la réforme de l’architecture financière à l’avenir« , a-t-il déclaré.

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