Du 27 au 28 juillet 2023, 76 porteurs de projets, des promoteurs de PME et des chercheurs d’emplois ont été édifiés sur la nécessité de formaliser et légaliser une entreprise.
Le Centre des petites entreprises et de l’entrepreneuriat (SBEC) et la fondation Denis et Lenora Foretia à travers l’initiative : « Promouvoir la prospérité et la liberté économique des femmes et des jeunes au Cameroun », accompagne les porteurs de projets dans le processus de planification d’entreprise, la formalisation, la fiscalité et la comptabilité et finance.
Il s’agit d’un projet visant à renforcer les compétences de base des participants, les accompagner dans la sécurisation des fonds pour la croissance et la pérennité de leurs entreprises, favoriser la prospérité et la liberté économique des femmes et des jeunes.
L’initiative entend également aider les entreprises à établir une stratégie globale de développement.
Les organisateurs ont insisté sur la nécessité de la formalisation. Car elle favorise la prospérité et la liberté économique. Les éléments qui caractérisent la formalisation sont entre autres, l’administration des impôts, la sécurité sociale, l’administration judiciaire, avoir un système. Nsengue Laurent Brice, encadreur à la fondation Denis et Lenora Foretia, précise que la formalisation se fait en fonction du type d’entreprise. Selon qu’on soit, un Etablissement (Ets), une Société à responsabilité limitée (Sarl), une Coopérative ou un Groupement d’intérêt économique.
« La formalisation de votre entreprise vous permet de bénéficier de subventions des secteurs public et privé, d’un soutien administratif et d’un accès aux marchés publics», souligne-t-il.
A l’issue des premières séances de travail, Kamga Wilfried, confie qu’il a pris acte de l’importance de l’exercice. Il est ingénieur, exerçant dans le secteur de l’électricité industrielle, domestique et les énergies renouvelables. « Lorsqu’on veut grandir dans l’entrepreneuriat, il est important de se formaliser parce qu’on ne peut gagner un marché public si on n’est pas formalisé », laisse-t-il entendre.
Le projet lancé en début d’année 2023, vise à former 600 jeunes dans les régions du centre, Littoral, Sud Ouest et Nord Ouest et l’Ouest.
