Cameroun: nouvelles lignes directrices pour l’exécution du budget 2024

Avant son entrée en exergue officielle le 16 janvier prochain, le ministre des Finances vient de présenter aux circonscriptions financières…

Avant son entrée en exergue officielle le 16 janvier prochain, le ministre des Finances vient de présenter aux circonscriptions financières des nouvelles orientations pour une meilleure exécution de la loi de finances de l’année courante.

Ce n’est plus l’ombre d’un doute, la situation économique du Cameroun fait face à de nombreux défis. Il y a d’un côté des tensions d’inflation sur des matières premières, mais aussi la nécessité du remboursement de la dette. De ce postulat, le budget pour l’exercice 2024 qui s’élève à 6.740.1 milliards de F doit être exécuté de manière minutieuse et réaliste. C’est ce que laisse comprendre la circulaire du ministre des Finances, Louis Paul Motaze.

Publiée le 29 décembre 2023, elle souligne par exemple que « le gouvernement poursuivra la mise en place des réformes visant à rationaliser les dépenses publiques. À cet égard, la cohérence entre le rythme des dépenses et la collecte des recettes devra être de mise à travers la planification et l’anticipation des dépenses. Le respect des budgets alloués, la restriction des dépenses imprévues et la limitation du recours aux procédures dérogatoires demeurent des exigences qui participent de la discipline budgétaire. »

Afin d’outiller davantage les circonscriptions financières et ses acteurs pour une meilleure compréhension et exécution du budget, le ministre renseigne que la mobilisation des recettes fiscales, prend en considération la nécessité de trouver des nouvelles ressources qui vont participer au financement de la stratégie nationale de développement en privilégiant néanmoins la relance économique. « Dans ce sens, la politique fiscale permettra d’augmenter le niveau de mobilisation des recettes internes non pétrolières, afin d’accroître l’espace budgétaire nécessaire au financement des dépenses publiques. »

Les produits concernés impliquent par exemple l’imposition de 5% sur les revenus générés par plateformes numériques des particuliers qui réalisent des opérations de vente des biens ou des services.

 

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