Selon La Lettre du Continent, la décision a été rendue par la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCI), le 11 juillet dernier.
L’affaire Magil contre l’Etat du Cameroun connaît un nouveau rebondissement. L’entreprise canadienne qui avait en charge la construction du Complexe Sportif d’Olembé dans la banlieue de Yaoundé pour les besoins de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2022) avait saisi la juridiction française qui a prononcé son verdict : l’Etat du Cameroun est condamné à payer à Magil 23,5 millions d’Euros (soit 15,4 milliards F).
Le ministre des Sports et de l’éducation physique, Narcisse Mouelle Kombi, avait adressé une correspondance au Ministre, secrétariat général des services du Premier ministre dans laquelle il l’informe de la résiliation par Magil du contrat de construction du Complexe sportif d’Olembé.
Dans son courrier, Narcisse Mouelle Kombi avait souligné de nombreux manquements à mettre sur le compte de Magil, notamment la consommation avancée du budget sans avancement réel des travaux sur le terrain. Il accusait également l’entreprise canadienne de «dérive budgétaire qui menace l’équilibre financier du projet».
C’est ainsi que Magil a saisi la justice à travers une plainte. Cette condamnation ne serait donc qu’un énième rebondissement dans cette scabreuse affaire, qui a déjà fait perdre à l’Etat du Cameroun d’importante somme d’argent.