Cet événement se tient les 26 et 27 octobre 2023 à l’hôtel Novotel Cotonou, au Bénin, et porte sur le thème : « Marchés de la zone FANAF : entre défis et perspectives ».
L’Association des Sociétés d’Assurance du Bénin (ASA) et la Fédération des Sociétés d’Assurances de Droit National Africaines (FANAF) organisent le 9ème Forum des Marchés d’Assurances. Cet événement a lieu les 26 et 27 octobre 2023 à l’hôtel Novotel Cotonou, au Bénin, et porte sur le thème : « Marchés de la zone FANAF : entre défis et perspectives« . Ce forum vise à offrir une plateforme de discussion et d’échange sur les enjeux et les opportunités du secteur de l’assurance dans la région de la FANAF.
Il est organisé en prélude aux assemblées générales de la FANAF prévues pour le mois de février 2024 à Nouakchott, en Mauritanie. Cette 9e édition consacrée aux défis et perspectives du secteur de l’assurance en Afrique, vise à dresser un bilan du marché des assurances. Le faible taux d’adhésion à l’assurance, caractéristique du marché africain, sera le principal sujet de discussion.
Cette rencontre se tient où l’Afrique ne représente que 1,5 % du marché global, alors qu’elle pèse pour 13 % de la population mondiale. Selon, Guillaume Barberousse, Responsable de la division Banques et marchés financiers, Proparco, « plusieurs facteurs expliquent cette situation. Tout d’abord, la faiblesse des revenus moyens des particuliers. Avant de payer des cotisations d’assurance, il faut pouvoir manger, se loger, etc. Autant de priorités qui relèguent l’assurance dans la catégorie des dépenses « somptuaires » et donnent à beaucoup l’impression que les assurances obligatoires sont des taxes supplémentaires. La perception et la confiance dans les assureurs en pâtissent. À cela s’ajoutent un taux de bancarisation encore faible en Afrique subsaharienne et la vivacité des réseaux de solidarité traditionnelle. Malgré ses freins, l’assurance dispose d’un potentiel de développement important sur le continent, à condition que les acteurs privés adaptent leurs offres et leurs outils de distribution aux besoins et aux capacités contributives des Africains« .