Politique




Cameroun : Maurice Kamto invite à combattre le tribalisme

Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) dans sa pensée de ce 1er avril soutient que le…

Maurice Kamto appelle à combattre le tribalisme

Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) dans sa pensée de ce 1er avril soutient que le tribalisme est une « fumisterie ».

Le leader du MRC s’attaque au tribalisme. Maurice Kamto dans une publication se penche sur une dérive qui gangrène la société camerounaise. Une société dont les membres ont tendance à se reconnaitre à travers leur famille, leur tribu ou encore leur ethnie. Pourtant, selon Maurice Kamto, cet état d’esprit qui émane des émotions est à combattre. Selon la raison, l’étranger ne constitue pas toujours un danger.

« J’étais accidenté, un passant m’a secouru ; j’ignore sa tribu. J’étais mourant, un spécialiste de la santé m’a sauvé la vie ; j’ignore son ethnie. Réfléchis : ceux qui t’ont fait du bien ans la vie sont-ils toujours de ta famille, de ta famille, de ta tribu ou de ton ethnie ? Tous ceux qui t’ont fait du mal sont-ils des étrangers à ta famille, ta tribu ou ton ethnie ? le tribalisme est une fumisterie qui détruit nos facultés mentales, nous aveugle ; c’est un mensonge de l’Emotion à la Raison. Nous devons le combattre sans répit ».

L’invitation à ce combat se fait au moment où les activités politiques montent d’un cran au Cameroun. A quelques mois des élections prévues en 2025, des hommes et femmes politiques ambitieux usent de toutes les techniques pour s’attirer la sympathie du peuple. Le tribalisme qui se fait présent presque partout au pays, se manifeste par le repli familial, tribal ou ethnique des citoyens. Certains pensant qu’ils sont mieux avec les leurs. Même les partis politiques, en particulier ceux n’ayant pas une influence nationale, comptent sur une base familiale, ethnique ou régionale. Le combat contre le tribalisme pourrait favoriser l’ouverture aux autres, ainsi que l’intégration des uns là où les autres les considèrent comme des étrangers. Les premiers bénéficiaires seraient ainsi ceux qui travaillent pour la conquête des suffrages auprès de l’électorat.

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