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Bruno Bidjang plaide coupable au Tribunal militaire de Yaoundé

Interpellé suite à la publication d’une vidéo sur son compte Tik Tok, le journaliste du groupe l’Anecdote plaide coupable de…

Le Tribunal militaire de Yaoundé renvoie l’affaire Bruno Bidjang au 11 avril 2024

Interpellé suite à la publication d’une vidéo sur son compte Tik Tok, le journaliste du groupe l’Anecdote plaide coupable de propagation de fausses nouvelles devant le juge ce 14 mars.

Pour sa première audience au Tribunal militaire de Yaoundé, le journaliste François Bruno Bidjang Oba’a Bikoro plaide coupable. L’employé du groupe l’Anecdote appartenant à l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga, est poursuivi dans cette affaire, pour propagation de fausses nouvelles. Tout est parti de la publication d’une vidéo sur Tik Tok en février 2024. Dans cette vidéo, Bruno Bidjang veut attirer l’attention du peuple sur le fait qu’il s’intéresse à des sujets qui détourne son attention des questions essentielles.

Il est détenu à la prison principale de Yaoundé depuis le 23 février 2024 sur ordonnance du commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire de Yaoundé. Ayant plaidé coupable ce matin, le Tribunal a renvoyé l’affaire au 11 avril prochain. Lors de cette deuxième audience relative à cette affaire, le commissaire du gouvernement présentera ses réquisitions aux juges. A cet effet, selon l’article 113 du code pénal camerounais, « est puni d’un emprisonnement de (03) trois mois à (03) trois ans et d’une amende de cent mille (100 000) à deux millions (2 000 000) de francs, celui qui émet ou propage des nouvelles mensongères, lorsque ces nouvelles sont susceptibles de nuire aux autorités publiques ou à la cohésion nationale ».

Le 11 avril, Bruno Bidjang aura déjà été présenté au Tribunal militaire dans le cadre de la seconde affaire. Il y est attendu avec les 16 autres inculpés le 25 mars prochain pour l’ouverture de l’audience relative à l’assassinat de Martinez Zogo. Dans cette autre affaire, il est poursuivi pour « conspiration de torture et d’arrestation et séquestration ».

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