Budget d’Investissement Public 2024 : l’enveloppe en hausse

Selon le ministère de l'Economie, le Budget d’Investissement Public (BIP) 2024 s’inscrit dans le cadre de la poursuite de l’effort…

Selon le ministère de l’Economie, le Budget d’Investissement Public (BIP) 2024 s’inscrit dans le cadre de la poursuite de l’effort de consolidation budgétaire, en vue d’assurer la soutenabilité à moyen et à long termes des finances publiques, tout en assurant le financement adéquat de la SND30.

En 2024, l’enveloppe globale consacrée au Budget d’investissement Public est de FCFA 1 737,08 milliards en Autorisations d’Engagement (AE) et FCFA 1 652,07 milliards en Crédits de Paiement (CP). Le Minepat souligne que le BIP 2024 enregistre ainsi, par rapport à celui de l’année précédente, une hausse de 21,5% en valeur relative et de FCFA 292,83 milliards en valeur absolue, soit 24,8% du budget général.Quant aux dépenses en capital, elles sont de FCFA 1472,1 milliards, en hausse de FCFA 329,9 milliards en valeur absolue et de 28,9% en valeur relative, par rapport à l’exercice 2023. Ces dépenses représentent 22,1% du budget général.

Dans le cadre de l’accélération de la décentralisation, la dynamique d’accroissement des ressources transférées aux Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) a été maintenue en 2024. Ainsi, le montant total des ressources d’investissement transférées aux CTD est de FCFA 143,2 milliards, en hausse de 24,6%, soit 19,2 % des ressources internes ordinaires affectées au BIP 2023.

Le secteur des infrastructures et celui de la production, qui constituent les principaux secteurs porteurs de croissance et d’emplois, représentent 71,7 % du BIP 2024, en adéquation avec la SND30 qui vise la transformation structurelle de l’économie camerounaise.

Il faut rappeler que, le BIP 2024 accorde la priorité à l’achèvement et la mise en service des projets en cours et des grands projets de première génération, la mise en place du Plan d’impulsion Initiale de la SND30, la relance de la production des spéculations de consommation de masse dans le cadre de la politique d’import-substitution (Riz, maïs, poisson, lait, produits pharmaceutiques, etc.), la mise en œuvre des plans présidentiels de reconstruction des Régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord, et le renforcement des ressources dédiées au financement de la décentralisation.

 

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