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Jeux africains 2024 : le Ghana déterminé à organiser la compétition

Depuis l’avènement des Jeux Africains en 1965, pour la première fois le Ghana va abriter la compétition en 2024.  Les…

Depuis l’avènement des Jeux Africains en 1965, pour la première fois le Ghana va abriter la compétition en 2024. 

Les Jeux Africains se tiendront finalement en 2024. Le Ghana qui devait accueillir la compétition en 2023 fait face à une crise économique sans précédent. Mais face à cette crise, l’évènement a été reporté à mars 2024 soit à quelques mois des Jeux Olympique de Paris. Mais, le Ghana a accusé un grand retard dans la livraison des infrastructures.

Cependant le pays est toujours déterminé à abriter les Jeux Africains, confie le chargé de communication d’Accra 2023, Dan Kwaku Yeboah : « Déjà plus de 200 millions de dollars (186 millions d’euros) ont été engagés dans le projet, a déclaré Kwaku Yeboah à la chaîne de télévision publique allemande Deutsche Welle .Oui, les défis économiques sont là, mais le gouvernement s’engage à 100% à faire en sorte que le Ghana organise les Jeux. »

Avec son stade de 50 milles places actuellement en construction à Borteyman et les facilités sportives du campus de l’Université du Ghana, le pays d’Afrique de l’ouest va accueillir les 13è Jeux Africains du 08 au 25 mars 2024. Environ un millier d’athlètes venant de 55 pays pour rivaliser dans 26 disciplines sont attendus.

Selon le ministre des Sports ghanéen, Mustapha Ussif, ces deux semaines de joutes vont susciter l’intérêt d’environ 2,5 milliards de téléspectateurs. Le dirigeant souligne par ailleurs que la culture, la musique, la nourriture, les danses ghanéennes seront alors mises en valeur aux yeux du monde. En outre, le développement des infrastructures pour organiser l’évènement va profiter à la jeunesse ghanéenne.

Une partie de cette dernière d’ailleurs qui aura l’honneur de compétir à domicile en mars prochain. Enfin, Ussif soutient que l’organisation de ces Jeux va attirer davantage d’investisseurs au pays. Ce qui va permettre de développer le tissu économique et renforcer le Cédi ghanéen, la monnaie locale.

 

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