L’infrastructure va à terme générer 500 emplois directs et 1500 indirects.
La révélation a été faite, lundi 24 juillet 2023, lors de la signature d’une convention de type DBFOM (Design, Build, Finance, Operate and Maintain). Encore appelée Conception, Construction, Financement, Exploitation et Maintenance, plus couramment appelé également BOT (Build-Operate and transfer), ou construction, Exploitation et Transfert, la convention paraphée va doter le Port de Douala-Bonabéri d’un terminal de pêche moderne.
Pour un coût des investissements chiffré à 131,2 milliards de FCFA hors taxes, le financement a été intégralement recherché par le promoteur, sans aval, ni caution du PAD et de l’Etat du Cameroun. Ceci pour 40% de fonds propres et 60% de dette.
Le terminal du port de pêche new-look devra être mis en exploitation entre 2028 et 2029. Car, la convention prévoit 5 années pour la conception et la construction. Les infrastructures seront ensuite exploitées pendant 25 ans par DPFT avant d’être rétrocédées à l’Etat du Cameroun.
Dans la première phase qui concerne la zone Sud du terminal, il s’agira de construire un édifice frigorifique multifonctionnel (entrepôts frigorifiques et chambres froides), parc à conteneurs frigorifiques, un nouveau quai de 100ml et terre-pleins attenants, etc. Dans la phase 2 pour la zone Nord du terminal, il est attendu entre autres des chambres froides et entrepôts frigorifiques, un centre de tri-transformation-empaquetage-conservation, usine à glace, usine de farine à poisson, Halles de vente, unité de prétraitement des eaux usées, etc.
Pendant ces années d’exploitation, le Port de Douala percevra des redevances, incluant la redevance domaniale et la redevance variable égale équivalant à 6% du chiffre d’affaires global sur les vingt (20) premières années d’exploitation, puis 20% du chiffre d’affaires global sur les 5 dernières années d’exploitation. Les estimations font état d’un taux de rentabilité interne du projet 15,7% pour 364,6 milliards de bénéfice net du promoteur.