Politique




Cameroun-Médias : des assises pour éradiquer les discours de haine à l’approche des élections

Les hommes et femmes de médias se sont réunis sur invitation du Conseil national de la communication et en présence…

Les hommes et femmes de médias se sont réunis sur invitation du Conseil national de la communication et en présence du ministre de la Communication René Emmanuel Sadi ce lundi 26 juin.

 

Les autorités camerounaises sont déterminées à en finir avec le discours haineux. Car « l’heure est grave. Le discours de haine a pris des proportions inquiétantes dans nos médias. Nous devons combattre sa propagation. La responsabilité des médias est grande pour la construction d’une nation forte », propos du président du Conseil national de la communication qui se projette déjà sur les grands rendez-vous électoraux en 2025.

Avant les élections municipales, régionales, et la présidentielle prévues en 2025, le gouvernement et l’autorité de régulation du secteur de la communication sociale, énoncent des mécanismes pour mettre fin au discours de haine. C’est du moins l’une des informations essentielles qui découlent des assises ouvertes ce matin à Yaoundé à l’hôtel Djeuga Palace. Plusieurs dizaines de patrons de presse et leurs collaborateurs ont répondu à l’invitation du président du Conseil national de la communication Joseph Chebongkeng Kalabubsu. La rencontre avait pour fil conducteur « mécanismes d’éradication des discours de haine sur les médias au Cameroun ».

Ces assises se tiennent dans un environnement où l’on note la prolifération dans des médias des discours incitant la société camerounaise à la violence ou à la sédition. « La montée du discours de haine dans notre pays constitue une menace réelle à la cohésion et à la stabilité de notre pays et est contre nos institutions », constate le ministre de la Communication. « Si rien n’est fait, demain sera peut-être trop tard. Il est question pour le gouvernement de préserver les populations camerounaises des drames comme le génocide ou la guerre civile », alerte le président du CNC.

De ce fait, l’interpellation qui va en direction des médias est celle de cesser d’être des relais de ces discours. Les autorités exhortent ainsi les femmes et des hommes de médias à prendre leurs responsabilités en main en vue de préserver la cohésion sociale, surtout en période électorale. Des universitaires et autres spécialistes dans le domaine de la communication social constitué le panel invité pour entretenir les participants.

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