L’Organisation camerounaise des industries de transformation de l’acier (Ocita) sollicite le retrait pur et simple de la décision prise le 12 décembre 2022 par le régulateur.
L’organisation camerounaise des industries de transformation de l’acier (Ocita), a adressé une lettre au régulateur concernant la hausse des tarifs d’électricité.
Selon ces professionnels de l’acier, la décision de l’Arsel est susceptible d’entraîner une hausse de 30% de leurs tarifs d’électricité. Ce qui à terme pourrait avoir une incidence sur les coûts de production, mais également sur les prix des produits à la sortie de l’usine.
« Si la mesure d’augmentation du prix de l’énergie venait à persister, elle devrait induire une augmentation du coût de production de l’ordre de 14 000 FCFA/tonne de fer à béton ; contraindre à une augmentation du prix final au consommateur que l’État ne souhaite pas ; menacer la stabilité de plus de 1 000 emplois dans la filière ; compromettre les capacités de production des industriels et rendre ainsi difficile l’approvisionnement régulier et suffisant du marché ».
Aussi, « compromettre la stratégie gouvernementale de développement industriel, de promotion de l’import-substitution dans un contexte de déséquilibre de la balance commerciale et d’ouverture des marchés à l’export (Zlecaf) ; contredire les orientations gouvernementales visant la promotion d’un secteur privé compétitif ; et aggraver les difficultés structurelles d’une filière quasiment en survie depuis une bonne période », détaille l’Ocita.
En mémoire, la décision de l’Arsel de revoir à la hausse les tarifs d’électricité applicables aux entreprises, en général, survient dans un contexte d’accès difficile à l’énergie électrique, notamment pour les transformateurs de l’acier.