Economie




Le Cameroun a un objectif de croissance économique de 4,6% pour 2023

Cette croissance prévue est basée sur « l'hypothèse d'une atténuation des effets de la crise ukrainienne », selon une circulaire signée mardi…

Cette croissance prévue est basée sur « l’hypothèse d’une atténuation des effets de la crise ukrainienne », selon une circulaire signée mardi par Paul Biya sur la préparation du budget de l’Etat pour l’exercice 2023.

Le président camerounais Paul Biya a fixé des objectifs macroéconomiques à son gouvernement pour atteindre un taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) réel de 4,6% en 2023.

Il a par ailleurs prescrit également une réduction significative du déficit budgétaire global qui devrait passer de 2,5% en 2022 à 1,2% en 2023.Par contre, le déficit du compte courant (ratio entre les importations et les exportations) devrait atteindre 2,5% du PIB soit le même que celui de 2022.

La croissance économique du pays a été révisée, passant d’une prévision initiale de 4,2% à 4% en 2022, en raison de la détérioration des perspectives économiques mondiales, d’après le document. L’inflation devrait être inférieure à la norme communautaire de 3% fixée par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

En ce qui concerne la demande, la croissance continuera d’être soutenue principalement par la consommation des ménages et les investissements, indique la circulaire. La consommation finale des ménages, qui représente 70 % du PIB, devrait croître de 5,2% en moyenne.

Le pays compte sur une croissance plus forte de l’investissement privé, qui devrait atteindre 6,7%, tout en prenant des mesures gouvernementales « destinées à favoriser l’accès au crédit des entreprises« . Les investissements publics devront également être soutenus par la mise en oeuvre des mesures de redressement post-pandémie.

Selon le document, le secteur pétrolier devrait enregistrer une réduction de 2,3% en raison de « l’épuisement progressif des champs pétroliers d’exploitation ». Ce déficit devrait toutefois être partiellement compensé par la production de gaz.

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