Economie




Cameroun : le budget 2023 en préparation

Au cours des 02 jours de travaux (du 19 au 20 juillet 2022), cinq exposés seront présentés et animés par…

Au cours des 02 jours de travaux (du 19 au 20 juillet 2022), cinq exposés seront présentés et animés par les experts du Minfi et du Minepat à cet effet.

Le Ministre des Finances, Louis Paul Motaze a présidé ce 19 juillet 2022, à Yaoundé, la cérémonie d’ouverture du Séminaire de lancement de la préparation du budget 2023 de l’Etat.

Ledit séminaire qui s’achèvera le 20 juillet 2022, a pour objectif de présenter aux responsables techniques des administrations intervenants dans le processus d’élaboration du budget, les divers défis, les innovations et contraintes de l’environnement règlementaire et socioéconomique national, de même que les outils nécessaires à une préparation efficace des budgets de leurs administrations

Il est question de les préparer aux défis, innovations et mesures qui visent la rationalisation des choix budgétaires et une meilleure allocation des ressources disponibles.

Le Cameroun projette malgré les multiples crises, une croissance de 4,6% en 2023 et 5,3% en moyenne en 2024 et 2025. D’après le ministre de Finances, l’inflation devrait être maintenue à 3% sur cette période.

Il s’agit là d’un seuil de convergence de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. Dans cette perspective, l’État du Cameroun entend orienter ses actions prioritaires vers: la finalisation et de la mise en service des grands projets de 1ere génération et la poursuite et la mise en œuvre de la politique de l’import-substitution et de la promotion du patriotisme économique.
aussi, vers l’accélération du processus de la décentralisation à travers la poursuite de la mise en place des Régions et de la Fonction publique locale et la mise en œuvre de la couverture santé universelle et la politique du livre.

Selon la CRTV, la fin de satisfaire les précédentes actions prioritaires, la direction générale des impôts (DGI) du ministère des Finances soutient que la part des prélèvements obligatoires dans la richesse nationale doit atteindre « au moins 25% pour être significative et engendrer un véritable développement ».

La DGI rappelle que le taux de pression fiscale calculé sur la base des recettes globales est passé de 12,1% en 2010 à 14,6% en 2019 avec des pics de 14,7% en 2015 avant de tomber à 11% en 2020 et 11,8% en 2021.

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