Economie




Cameroun / Covid-19 : vers une chute vertigineuse du PIB à -3% en 2020 contre 4,1% en 2019

Selon les stimulations du ministère de l’Economie de la planification et l’aménagement du territoire (Minepat), les prévisions de croissance 2020…

Selon les stimulations du ministère de l’Economie de la planification et l’aménagement du territoire (Minepat), les prévisions de croissance 2020 se rapprochent d’un niveau qui n’a pas été enregistré depuis 30 ans.

Le Minepat vient de rendre public un rapport intitulé « Stratégie de riposte du Cameroun face à la COVID 19 et de résilience économique et sociale ». Sur la base de simulations et de sondages,  le document de 8 pages affiche les impacts socio-économiques de la crise sanitaire.

Suivant le rapport qui intègre aussi les données récemment publiées par le FMI, l’évolution de la courbe des variations du PIB par habitant annonce une forte baisse de -3,6%. Alors que celui-ci a été projeté cette année à 4 %.

Le Minepat relève que  le secteur le plus affecté serait le secteur tertiaire (industries et services). Le fléchissement des revenus serait de -19,2% pour le Gouvernement, -11,9% pour les entreprises et -15% pour les ménages ; ce qui correspondrait à une perte évaluée à près de 26,4 milliards de F.CFA pour les ménages ruraux, et près de 58,2 milliards de F.CFA pour les ménages urbains. Le taux de chômage suivant le même rapport,  enregistrerait un accroissement par rapport à la situation de référence de près de 163%  et  le niveau des prix enregistrerait une hausse de près de 3,2%.

Afin de renforcer la résilience de l’économie camerounaise, le Minepat pense qu’il est nécessaire de permettre aux entreprises nationales d’être plus compétitives, tout en améliorant l’attractivité de la destination Cameroun. Notamment en mettant en œuvre la politique de diversification de certaines filières porteuses au niveau régional  comme la banane-plantain, riz, maïs, igname, manioc, café, cacao, hévéa, huile de palme, coton, fruits tropicaux, oléagineux.

En plus de cela, bâtir une transformation structurelle basée sur l’agriculture, élargie à des produits/filières chimiques et pharmaceutiques. Tout comme il faille encourager l’utilisation des intrants agricoles locaux dans le processus de production des grandes entreprises au Cameroun.

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